Planches Annotées et Illustrées des Plantes Toxiques Page 1

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Grande vivace pouvant atteindre 1,5 m de haut que l’on trouve à l’origine dans les zones humides d’Europe et d’Asie occidentale. Le gingembre se trouve dans notre mélange d’épices de Noël. Le fucus se trouve dans nos mélanges amaigrissants A et B. Arbuste épineux originaire de Sibérie dont la tige comporte une feuille de trois à cinq  folioles couvertes d’épines sur les deux faces.

  • Grand arbre de forêt primaire et de forêt sèche, assez commun.
  • Ce caractère a été remarqué par les Amérindiens puis par les populations néo-coloniales.
  • Les fruits d’angélique entrent dans la composition de notre mélange digestif.
  • L’infusion des feuilles est réputée antigrippale chez les Créoles.
  • L’huile de lys est riche en acides aminés, phytostérols et sels minéraux.
  • Dès l’ingestion, des brûlures buccales et une hypersalivation vont rapidement apparaître, ce qui permet de limiter la quantité consommée.

Le macérât huileux bio de fleur de Lys éclaircit la peau et prévient l’apparition des tâches brunes. 131 Cette espèce est parfois appelée maringouin, mais ce nom est généralement réservé à Chromolaena odorata. 123 Ce nom semble d’abord avoir été porté par une Astéracée importée d’Europe, Lactuca quercina L., employée en décoction contre la toux (Devez, 1932).

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Cette pratique est très répandue chez les Noirs Marrons, d’où elle est passée chez les Créoles. Chez les Wayãpi, l’écorce est, préparée en décoction, magazine-culturistes utilisée comme fébrifuge en lavage externe. Les Wayãpi utilisent la plante entière préparée en décoction fébrifuge appliquée en lavage externe.

  • Notre engagement inclus l’utilisation d’ingrédients sains et d’alternatives aux ingrédients controversés.
  • → La consommation d’environ cinq fruits engendre une irritation buccale, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales.
  • L’emploi de ces espèces renfermant des alcaloïdes indoliques se limite donc, en médecine traditionnelle, aux Tabernaemontanoïdées, dont l’usage, surtout important chez les Palikur, constitue une exception remarquable.
  • La plante renferme des saponines, des oxalates de calcium et des glucosides cyanogénétiques.
  • En cas d’intoxication aiguë, les symptômes n’apparaissent pas immédiatement (temps de latence qui varie entre 2 et 24 heures).

Picturatum (Ouhoud-Renoux 6), utilisée de la même façon que so’o polâ et qui rend chanceux à la chasse de ce mammifère. Liane fine au latex blanc abondant, commune en arrière-forêt de mangrove65. Ce mot fait référence à l’habitat ripicole de la plante et à la forte odeur qui se dégage de ses fruits.

« Mon fils a avalé des fruits d’une plante sauvage : que faire ? »

L’extrait aqueux exerce une activité antimalarique in vivo sur Plasmodium gallinaceum (Spencer et al, 1947). En revanche, Sauvain (1989) a montré que l’extrait hydro-alcoolique des parties aériennes est inactif in vitro sur P. falciparum à la concentration de 100 mg/ml, ce qui hypothèque l’emploi de cette plante dans le traitement du paludisme. Dix-sept alcaloïdes aporphiniques du type tétrahydroprotoberbérine et oxoaporphine ont été isolés et identifiés (Hocquemiller et al, 1983) (cf. tabl. vii).

Les propriétés nématicides ont également été mises à profit en phytopharmacie. Les Palikur enfin, utilisent également cette espèce comme vermifuge mais la préparent en décoction salée. Sans sel, ils boivent aussi cette tisane pour purifier le sang.

Une revue assez complète des usages, des études chimiques et pharmacologiques de cette plante figure dans la Pharmacopée caribéenne (Robineau et al, 1999). Cette plante n’a d’usage médicinal en Guyane que chez les Palikur. La tige coupée en morceaux et préparée en décoction est un remède pour nettoyer la bile112. Le criblage préliminaire effectué montre la présence de saponines qui pourraient expliquer la toxicité des graines et leur usage comme poison de chasse.

L’espèce a aussi de nombreux usages magiques ; mais les informations recueillies sur ce point sont incomplètes. Chez les Wayãpi, les tiges et les feuilles sont préparées en décoction utilisée en bain contre la fièvre. → Plante ligneuse très commune dans toute l’Europe pouvant atteindre 50 m que l’on trouve le long des arbres et des maisons.

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Les fruits d’angélique entrent dans la composition de notre mélange digestif. Plante vivace herbacée, commune en Europe, de 60 à 80 cm de haut. Les fleurs, à l’aisselle des feuilles, sont blanc-crème et s’épanouissent en mai.

Chez les Créoles et les Palikur, la décoction de cette petite herbe est appliquée sur les échauffis (mycoses). Chez les Créoles, la décoction, frottée sur les tétons des seins, sert à sevrer les enfants. Les Palikur l’associent parfois pour le même usage à Caryocar microcarpum (Caryocaracées)121. Grande herbe commune en végétation rudérale et comme adventice dans les nouvelles plantations.

Petite plante herbacée commune dans les endroits humides, les champs et les bords de chemins. Les feuilles sont trifoliées et les fleurs jaunes sont disposées en grappes allongées. Les fleurs ont une odeur de foin coupé lorsqu’elles sèchent.